À ce jour, la Société a obtenu l’accès à la propriété à des fins d’exploration par l’entremise d’accords avec des entités privées et publiques. Une grande partie de la propriété, y compris toutes les exploitations historiques de BR, EG, repose sur des terres de la Couronne. De même, l’accès aux terres privées et l’obtention d’accords avec les propriétaires fonciers ont été généralement raisonnables. À la date d’entrée en vigueur du présent rapport technique, la Société détenait des accords d’accès qui s’appliquent spécifiquement au carottage en surface. La Société possède les permis nécessaires sur les terres de la Couronne pour des forages et des tranchées supplémentaires ou s’attend à les recevoir par l’entremise du processus normal d’obtention de permis d’exploration.
Le projet nécessitera l’acquisition de certaines propriétés privées. La Société a embauché une tierce partie pour effectuer les évaluations pertinentes des propriétés, négocier les acquisitions de propriétés, et gérer et documenter le processus. Si certaines personnes refusaient de vendre par l’entremise de ce processus, la Société lancerait alors une procédure d’expropriation pour acquérir la propriété, ce qui pourrait entraîner des retards, mais il est peu probable que le processus global d’autorisation en soit retardé.
La Société continue de gérer avec succès l’agrément industriel (AI) lié à l’échantillon en vrac souterrain prélevé en 2018.
La présence d’anciennes infrastructures d’exploitation minière, y compris plusieurs sites de résidus historiques associés à l’exploitation de l’ancienne mine Boston Richardson dans le bassin versant du lac Gold Brook-Seal Harbour, est reconnue comme un facteur environnemental important. En 1995, les organismes de réglementation provinciaux ont indemnisé Orex de toute responsabilité environnementale résultant des activités minières historiques, en supposant que les anciennes zones de stockage des résidus ne soient pas touchées par les activités d’exploration ou d’exploitation. Un plan de gestion des résidus historiques sera élaboré en consultation avec Environnement et Changement climatique de la Nouvelle-Écosse (ECCC de la N.-É.) pour gérer les zones qui seront directement perturbées par le projet.
La Société prévoit de soumettre un document d’enregistrement d’évaluation environnementale (DEEE) pour à ECCC en vue d’une évaluation environnementale de classe 1 pendant le 2e trimestre de 2022. À ce titre, les études de base et les efforts de modélisation connexes sont en cours. Des autorisations provinciales essentielles sont nécessaires pour procéder à la mise en valeur, à l’exploitation et à la remise en état de la mine, y compris un AI. Des demandes auprès des autorités fédérales sont également nécessaires, notamment une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches par l’entremise de Pêches et Océans Canada (« OPC ») pour la modification et la destruction de l’habitat du poisson et un ajout en vertu de l’annexe 2 pour le placement des résidus. Ces approbations ou permis n’ont pas encore été demandés à la date d’entrée en vigueur du présent rapport technique, mais les demandes seront soumises à différents moments au cours de l’année 2022-2023.